La cigale ayant chanté tout l’été
Se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine
La priant de lui prêter quelque grain pour subsister jusqu’à la saison nouvelle. » Je vous paierai avant l’out, foi d’animal, intérêt et principal ».
La fourmi n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut. » Que faisiez vous au temps chaud, dit -elle à cette emprunteuse
Nuit et jour, à tout venant, je chantais ne vous déplaise
Vous chantiez? J’en suis fort aise, eh bien dansez maintenant ! »